Les vies parallèles d'Alizé Cornet et d'Alizée
Comme vous le savez peut être cher lecteur, j’aime écrire sur des personnes célèbres qui sont mortes le même jour. Celles-ci ont généralement cette caractéristique, pour le moins troublante, d’avoir mené des vies que je qualifierai de parallèles, des vies comportant des similitudes étranges. Afin d’assouvir votre curiosité à ce sujet je ne saurai d’ailleurs trop vous conseiller la lecture des chroniques ayant trait aux vies parallèles d’Emile Allais et d’Emmanuelle (chronique datée du 06/11/2012) ou encore celles d’André Théron et d’André Verchuren (chronique datée du 18/07/2013). Il faut bien que je fasse la publicité de mes anciennes chroniques sinon qui va les lire ?
Vous l’aurez compris, lorsque j’écris sur le thème des vies parallèles, cela signifie malheureusement que les deux protagonistes évoqués dans ma chronique sont décédés. Eh bien aujourd’hui, figurez-vous que les deux personnalités que je compte mettre en avant, pour démontrer une nouvelle fois l’exactitude de cette théorie que sont les vies parallèles, sont, elles, bien vivantes ! Il s’agit en l’occurrence de deux jeunes femmes répondant aux doux noms d’Alizée Jacotey, plus connue sous le nom d’Alizée, et d’Alizé Cornet. Agées respectivement de 24 et 29 ans, elles semblent à première vue n’avoir aucun point en commun puisque l’une joue à la raquette tandis que l’autre est chanteuse danseuse, l’une est blonde, l’autre est brune, l’une est plutôt grande, l’autre plutôt petite, l’une est née à Nice, l’autre à Ajaccio, l’une est mignonne, l’autre un peu moins, bref rien en commun vous dis-je.
Et pourtant quelque chose m’a incité à comparer leur existence. C’est en fait l’interview sur France Info (1) d’Alizé Cornet à l’issue de son match en Australie au tournoi de Melbourne qui a été le déclencheur.
"J'avais l'impression que j'avais les pieds qui fondaient, j'avais les pieds brûlants à l'intérieur de la chaussure, j’essayais vraiment de faire abstraction de ça, de bien souffler pour ne pas me laisser envahir par cette chaleur, j'avais la gorge très très sèche, tout le corps est tout chaud, c'est difficile d'expliquer des sensations pareilles mais dès qu'on est un peu essoufflé c'est multiplié par dix parce que le coeur bat beaucoup plus vite, notre corps est soumis à rude épreuve….. » Tels furent les propos de la joueuse au sujet de la forte chaleur et de ses conséquences sur son physique.
Et bien vous me croirez si vous voudrez les amis mais, étant un peu discret, j’ai cru qu’il s’agissait de l’interview d’Alizée après sa finale remportée haut la jambe la main de Danse avec les stars. Après tout, ça tenait la route, l’épreuve de danse qu’elle pratiquait durant ce show tv était particulièrement éprouvante physiquement, il se pouvait fort bien que ses pieds aient gonflé, il se pouvait fort bien qu’elle ait ressenti un grosse chaleur dans tout le corps et ce d’autant qu’elle dansait de manière très rapprochée, trop diront certains, avec son partenaire Grégoire Lyonnet.
Bref j’avais confondu Alizé Cornet la joueuse de tennis avec Alizée la lolita. Peu de temps après, réalisant mon erreur sur la personne, je me suis dit que ces deux femmes avaient peut-être des existences semblables. Je m’en vais donc de ce pas (de danse ?) vous démontrer que ces deux femmes mènent en effet des vies dont les trajectoires sont parallèles, des vies dont les caractéristiques sont similaires.
Point commun n° 1 : les titres
Elles ont toutes les deux remporté des titres même si ceux d’Alizé Cornet se comptent sur les doigts d’une main. On citera notamment sa victoire au tournoi de Budapest en 2008, sa victoire aux internationaux de Strasbourg en 2013, sans oublier celle de 2006, que pourtant tout le monde a oublié, au tournoi junior du Banana Bowl. Alizée la chanteuse n’est, quant à elle, pas en reste puisqu’elle remporté de nombreux titres. Elle a ainsi remporté la quatrième saison de Danse avec les stars mais également un World Music Award en 2002, un NRJ Music Award, un M6 Music Award, un disque d’or, un disque d’argent….
Les titres sont donc, sans conteste, un point commun de nos deux protagonistes qui ne souffrent d’aucune contestation.
Point commun n°2 : les cordes
Toutes les deux ont besoin de cordes. L’une a besoin de cordes vocales au summum de leur forme notamment pour chanter ce fameux titre qu’est « Moi… Lolita » et l’autre a également besoin de cordes irréprochables pour taper dans la balle. C’est ce qu’on appelle le cordage bien connu chez les adeptes du tennis. Ces derniers savent qu’un bon cordage est la garantie d’avoir une bonne puissance de frappe, un bon contrôle de la balle.
Les cordes sont donc, sans conteste, un point commun de nos deux protagonistes qui ne souffrent d’aucune contestation.
Point commun n°3 : les gourmandises
Toutes les deux ont un lien avec les gourmandises. Alizée a ainsi connu le succès en 2001 grâce à son premier album intitulé « gourmandises ». Quant à l’autre Alizé, la joueuse de tennis est-il besoin de vous rappeler son nom ? Cornet ! S’il y a bien un mot qui renvoie au concept de gourmandises c’est bien celui-là. Le cornet à la figue et au foie gras, le cornet feuilleté farcis au poulet, le cornet de glace, le cornet de chantilly aux fraises sont autant de gourmandises qui ne demandent qu’à être dégustées.
Les gourmandises sont donc, sans conteste, un point commun de nos deux protagonistes qui ne souffrent d’aucune contestation.
Point commun n°4 : le Mexique
Toutes les deux doivent beaucoup à ce pays. Alizé Cornet a ainsi réalisé une de ses meilleures performances depuis qu’elle est professionnelle au Mexique puisqu’elle a atteint les ½ finales du tournoi WTA d’Acapulco en mars 2013. Le miracle a eu lieu pourrait-on dire. A propos de miracle on notera au passage que l’adversaire qu’elle a éliminé était l’Espagnole Dominguez dont le prénom n’est autre que Lourdes. Décidément Lourdes et les miracles font bon ménage !
Quant à Alizée la chanteuse, elle fait un tabac dans ce pays, où son album, Psychédélices (2007-2009), fut disque d’Or. En octobre 2008, elle remporta au Mexique un Luna's Award, en tant que Meilleure artiste pop internationale, devant notamment Gwen Stefani et Avril Lavigne.
Le Mexique est donc, sans conteste, un point commun de nos deux protagonistes qui ne souffre d’aucune contestation.
Point commun n°5 : ça tombe bien c’est le chiffre 5
Toutes les deux ont comme point commun ce chiffre 5. 5 est ainsi le cinquième album studio de la chanteuse Alizée sorti en 2013. Mais 5 est également le nombre de titres remportés sur le circuit WTA (3 en simple et 2 en double) par Alizé Cornet.
Le chiffre 5 est donc, sans conteste, un point commun de nos deux protagonistes qui ne souffre d’aucune contestation.
Récapitulons : les titres, les cordes, les gourmandises, le Mexique et le chiffre 5 attestent de cette harmonie parfaite entre les existences d’Alizé Cornet et d’Alizée. Pourtant, cher lecteur, je vous sens encore sceptique. Il est donc temps pour moi d’asséner le coup (droit ?) de grâce qui va vous démontrer qu’Alizé Cornet et Alizée ne font qu’une. Figurez-vous qu’en 2003 Alizé Cornet a joué dans un des épisodes d’une série tv, intitulée « terre battue », dans lequel elle y interprétait Manon une fillette poussée par son père à devenir une championne de tennis. Et bien vous me croirez si vous voudrez, mais au générique, son prénom y était orthographiée « Alizée »…comme la chanteuse. Alors que dîtes –vous de ça, chers lecteurs, n’avons-nous pas là la preuve ultime qui atteste que ces deux femmes se confondent, que leurs vies sont parallèles ?
Voilà cette chronique s’achève enfin, il ne me reste plus qu’à vous souhaiter bon vent, ce qui me semble somme toute logique après n’avoir eu cesse de vous parler des…………..alizés (2) !
(1) L'interview d' Alizé Cornet sur France Info
(2) pour ceux qui l'ignoreraient encore les alizés sont des vents permanents et réguliers (20 à 30 km/h) qui soufflent, dans les couches basses de l'atmosphère (< 2000 m) du nord-est vers le sud-ouest dans l'hémisphère nord et du sud-est vers le nord-ouest dans l'hémisphère sud.